Je vais dire très clairement les choses : je suis contre le principe de l’enseignement-sélection qui prévaut dans l’Education nationale depuis des décennies. L’enseignement doit être aider à promouvoir les élèves, les pousser à l’avant. Et non servir de filtre en poussant à l’échec ceux qui ont plus de difficultés que les autres (parce que c’est bien ça, la réalité).
C’est vers ça que les méthodes d’enseignement doivent tendre, et les innovations sont donc bienvenues.
Mais quand on voit des méthodes de ce type dont le principe semble être de ne simplement plus enseigner ce qui est considéré comme « trop difficile », je trouve que ça fait frémir.
D’ailleurs, « trop difficile », qu’est-ce que ça veut dire ? Trop difficile à comprendre par les élèves ? Ou trop difficile à expliquer par les professeurs ? Sous prétexte de rendre le programme plus facile pour les élèves, n’est-on pas en réalité en train de le rendre plus facile pour les professeurs ? Ce qui permettra bien sûr ensuite de réduire leur nombre, de diminuer les moyens, etc. Pas la peine de chercher longtemps pour voir l’intérêt budgétaire derrière tout ça. Et si vous voulez que vos enfants aient une meilleure éducation, faites appel au privé... Merci les libéraux !