Cher Hervé,
Votre réponse me semble en fait l’application raisonnable du constat de Paul Jorion.
Selon moi, le temps de travail devrait être réduit significativement (au lieu d’être à moitié fictif), pour permettre avant tout à chacun de se cultiver et de s’investir poltiquement, car c’est seulement ainsi que peut se concevoir la véritable démocratie, et non par le vote délégateur, qui n’est, en fait, qu’un renoncement conditionné par quelques semi-garanties fragiles à la part de pouvoir et de responsabilité sociaux des électeurs.
En ce qui concerne les droits, il n’est pas question pour moi de chercher à « marquer des buts » mais à étendre la réflexion autant que possible.
Après avoir réexaminé votre définition, il me semble au final que si le droit est ce que doit la société à l’individu, celui-ci en est donc possesseur, et la société n’a aucune légitimité à contraindre l’individu à l’exercice de son droit d’une façon spécifique. Or, c’est bien ce à quoi l’on assiste pour le vote ou le logement, par exemple.