Excellent ! Cette voix du camp du Mal est un changement agréable de la bien-pensance habituelle dans ces colonnes. En réalité les apôtres de la tolérance universelle ne tolèrent que ceux qui pensent et vivent comme eux, ce que me donne toujours envie de me ranger à côté de ceux qu’ils désignent comme ennemis. Je ne mets pas en question la liberté que chacun a de choisir son mode de vie et de pensée, mais l’apologie permanente, indiscutable et satisfaite de la homosexualité comme métaphore de la liberté, conjuguée à la récrimination victimaire, me porte sur les nerfs.
Il faut, à présent, aimer l’homosexualité. Sinon, on est homophobe. Si l’on est contre le mariage homo, on est homophobe. Il faut faire preuve de homophilie, sous peine d’être homophobe. Le mot est une matraque pour intimider toute opposition.
On veut faire de l’homosexualité une institution avec un statut familial. Cela me rappelle d’avoir lu quelque part d’un père d’un garçon de huit ans qui s’est fait opérer pour « devenir une femme », puis a demandé que, dans la famille, on l’appelle désormais « maman ». Sa femme lui a cédé ce titre, acceptant de n’être plus que la « tante » de sa jeune fils, tandis que son propre amant devenait « papa » pour l’enfant.