Pour passer de 300 à 100 de production pour le même nombre de clients il y a deux solutions : le partage (réduit le nombre de ressource nécessaire) ou la technologie (réduit le nombre d’heures de travail nécessaire). Dans les deux cas il va falloir que tu demandes autant de richesses voir plus, en en redistribuant moins vu que tu a diminué ton outil de production. Et même si on pense à taxer le capital (en admettant...), si c’est pour redistribuer, il faudra que le prix augmente.
Donc si l’augmentation de la capacité de satisfaction a pour but la diminution de la production par rapport à la consommation, si on le considère en un système fermé simple, et si cette évolution est continue, sans redistribution c’est la déflation, sinon c’est l’inflation. Et la satisfaction se détériore.
En fait la maximisation de la satisfaction de consommation par rapport à la production n’est pas l’objectif. Il s’agit plutôt de trouver le moyen de faire sans. Comme vous le disiez au début, l’important c’est que le travail de chacun soit au bénéfice de chacun, quelque soit leur comportement. Il n’y a qu’une seule chose à penser aujourd’hui, pour éviter de tomber dans les réflexions que les diplômés en économies sont pitoyablement tous persuadés de maitriser (je ne dis pas que je le maitrise mais pour sûr que je fais l’effort de penser autrement - comme vous) : c’est repenser le système monétaire et faire en sorte, comme vous dites, que le travail de chacun soit au bénéfice de chacun sans pour autant changer les comportements (ce qui ne change rien à l’économie).
Et s’il y a problème de redistribution avec la concentration capitalistique c’est encore une fois au niveau de la production de monnaie qu’il faut agir, avec un taux d’intérêt social à financer par les banques.