Communiqué de presse
Le financement de l’aménagement des rythmes scolaires des écoles privées est illégal et inacceptable
Le CNAFAL rappelle
que l’Etat ne peut absolument pas financer d’une façon ou d’une autre
les écoles privées dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Les
écoles privées organisent librement la semaine scolaire et n’ont pas
d’obligation d’appliquer la réforme sur les rythmes scolaires.
Un
tel financement, pour les écoles qui appliqueraient cette
réforme, serait illégal car il contreviendrait à la loi Goblet et à la
loi Debré même qui stipulent que les financements publics concernent
l’enseignement en ce qui concerne les écoles privées et non les
activités péri scolaires à « caractère propre » confessionnel.
Un tel financement constituerait
un précédent lourd de conséquences. Les écoles privées n’appliquant pas
la réforme des rythmes scolaires pourraient dénoncer une différence de
traitement et demander, par là-même, un financement public pour toutes
leurs activités péri et post scolaires.
Le
CNAFAL demande solennellement au gouvernement et au Parlement que ce
projet de financement illégal des écoles privées soit abandonné.
Jean-Marie Bonnemayre,
Président,
Jean-François Chalot,
Vice-Président,