Une réflexion que je souhaite partager :
En 2004 en Côte d’Ivoire il y eut échange de tirs entre l’Armée française et les manifestants (bilan 7 morts et des dizaines de blessés), et un haut-gradé déclara (
ici à la 9e minute) : les tirs sont partis sur nos forces depuis les derniers étages de l’hôtel Ivoire, la grande tour que nous n’occupions pas, et depuis la foule.
Meyssan explique que dans cet hôtel il y avait des snipers israëliens qui ont tiré sur la foule, c’est ce qui a provoqué ce problème. « Puis lorsque ces snipers ont été arrêtés ils ont été évacués et échangés avec un avion affrété par l’Italien Gianfranco Fini (1), ils ont été ramenés vers Israël. »
Qu’on accepte ou pas cette version, il est très probable que ces tirs provenaient d’une tierce partie (ni l’armée, ni les manifestants).
D’autre part, Bassan Tahhan (professeur émérite franco-syrien, qui ne défend pas Assad mais plaide la nuance) affirme que les tirs dans les manifestations syriennes sont partis du haut d’immeubles vers les manifestants et aussi les policiers.
Il s’agit donc bien probablement d’une tierce partie qui a tout provoqué en Syrie. Ceux qui conspuent Assad qui « aurait tiré sur la foule » en premier — c’est leur principal argument — sont donc les désinformateurs qui resteront dans les poubelles de l’Histoire. Ce sont des pousse-au-crime, des complices de terroristes, et on peut supposer que certains d’entre eux le savent très bien, même si d’autres ont sciemment choisi de l’oublier.
L’Europe fonce en avant et ses deux pieds sont d’infâmes falsifications, le premier présente la dette publique comme légitime (
voir ici) tandis que le second présente les pays non acquis au néo-libéralisme (Iran, Russie, Syrie, Venezuela...) comme illégitimes. Les fascistes adeptes du nazisme rénové (le suprémacisme occidental, qu’est-ce d’autre ?) qui nous gouvernent nous manipulent, c’est un fait. Et l’article montre bien que les Français commencent à sentir l’inimaginable perversité de l’arnaque.
(1) Ancien président du parti néo-fasciste italien MSI, puis fondateur du parti de l’Alliance nationale, Gianfranco Fini a occupé les fonctions de vice-président du Conseil des ministres de 2001 à 2006 et de ministre des Affaires étrangères de 2004 à 2006, dans les gouvernement Berlusconi II et III.