Bien sûr que vous avez raison, l’auteur. Cette évidence s’impose de plus en plus à l’intelligence commune et au bon sens.
Dans les années 50 il fallait 15 à 20 ouvriers agricoles pour nourrir 100 personnes (en France).
Aujourd’hui il n’en faut plus qu’un.
Pour 60 millions de Français à nourrir, on est passé de 10 millions d’ouvriers agricoles à moins d’un million.
Soit plus de 9 millions de travailleurs à recycler dans d’autres activités.
Dans tous les secteurs où les machines ont remplacé la main-d’œuvre humaine, on retrouve à peu près le même ratio. Soit (à la louche) 15 à 20 millions de travailleurs (Travaux publics, bâtiment, industrie lourde, etc.).
Si on ajoute à ça les délocalisations, il est clair qu’il est totalement illusoire de compter sur une improbable croissance pour éradiquer le chômage. Nous allons donc bien devoir trouver un nouveau paradigme pour partager les fruits de la production entre tous. Le modèle actuel est obsolète.