Article confus, mal construit et remplis d’énormités.
Le Smig passe de 1.127,23 à 1.254,28 (11% d’augmentation) et en salaire horaire de 6,67 à 8,27 euros (soit 24% d’augmentation). Où sont passés les 13% manquants ?
Les chiffres des hausses cités sont tous nettement inférieurs à l’augmentation du Smig, ce qui n’appuie pas la thèse générale de l’article. Quand vous parlez de 9,4% de hausse sur les carburants, est-ce pendant un an ? Alors pourquoi faites-vous la comparaison avec une hausse quinquenale du Smig ? On compare des pommes et des patates ! En 2003, l’essence se trouvait à 0,95 euros. En 2006 elle a atteint 1,34 euros soit 41% d’augmentation et a un peu baissé depuis.
Les salades sont passées de 1 franc à 1 euros l’année de son introduction. Les cerises valent 6 euros le kg soit 40 francs... du jamais vu !
Vous oubliez un autre phénomène que ne révèlent pas les chiffres. Les augmentations des produits, parfois faibles, se sont toujours accompagnées d’une baisse vertigineuse de la qualité. Je pense particulièrement à l’habillement, à l’ameublement, à la chaussure et aux jouets. On ne trouve plus que de la merde, même en payant cher. C’est cela le plus frustrant et on le doit à toutes les lois votées par nos députés qui mettent en concurrence libre et non faussée nos PME avec des marchands d’esclaves sur le territoire français. Le mal vivre se prépare à l’Assemblée Nationale.
Votre proposition de reverser aux salariés les charges patronales est d’une stupidité crasse. Les charges patronales financent les systèmes sociaux, pas le château du patron. Proposez vous de fermer quelques hôpitaux, quelques agences de l’ANPE ou de ne réserver l’Unedic qu’aux riches ?