J’ai lu avec beaucoup d’intérêt ce billet.
J’aurai besoin de le relire pour ne pas poster un commentaire hâtif, dans le sens qu’il passerait à côté de quelques subtilités.
Ce qui me vient spontanément à l’esprit bien sûr c’est la linguistique et le structuralisme dont Lacan a fait le socle de ses recherches. Son approche des états psychotiques (à partir de l’inconscient structuré comme un langage) semble répondre aux mêmes critères que ceux proposés ici.
Ce que je perçois moins clairement dans ce texte, c’est comment la psychopathie constitue – pour le psychopathe – la solution pour s’adapter à une situation pathogène de son passé ?
Mais en relisant le billet, je comprendrai peut-être ce point, ou ferai les liens qui m’y conduiront.
Sinon, je trouve l’auteur courageux de soumettre un sujet aussi sensible que la psychopathie à la vindicte de commentateurs peu ou pas éclairé sur ce domaine des sciences humaines. Le psychopathe vu par des jurés d’assise est réduit à ses actes et leurs conséquences, tandis que vu par le psy c’est une personne dont les motivations trouvent leurs racines dans l’inconscient, c’est-à-dire dans l’intériorisation du vécu et les solutions trouvées pour s’adapter aux situations de ce vécu.