Il est incroyable au XXIè siècle qu’on en arrive à penser que « l’uniformisation » soit la solution à nos problèmes.
Cet article révèle finalement un mal pernicieux : sous couvert d’égalité, toute divergence avec la pensée moyenne devrait s’effacer. L’auteur se réclame de la démocratie, mais sans s’en rendre compte, il applique un totalitarisme de pensée unique.
Surtout ne pas afficher de différence : d’abord les vêtements, puis bientôt la pensée.
Je soutiens au contraire que l’école doit être le lieu de la reconnaissance des différences :
- de l’être (couleur de peau) ;
- de la pensée : j’ai des idées différentes de mon voisin ;
- de la situation économique ;
- non exhaustif.
Au lieu de vouloir « protéger » l’écolier, il me semble qu’il faut au contraire lui faire l’apprentissage de toutes ces différences.
C’est la condition minimale pour qu’il puisse apprendre la tolérance.