Nous vivons une drôle d’époque. D’un côté les NTIC et les médias accélèrent considérablement l’information, la prise de conscience des impacts du réchauffement global et de la nécessité d’émettre moins de GES, etc..., d’un autre côté, les structures et institutions capables de peser significativement sur notre dépendance au regard des produits pétroliers (donc sur une partie des émissions de GES) paraissent encore gouvernées par ce qui ne ressemble à rien d’autre qu’à une coupable inertie.
Haro sur ce cuistre de donneur de leçon ! s’écrieront en coeur les ministères concernés, l’ADEME, l’Observatoire National du Réchauffement Climatique et autres réprésentants (la plupart sincèrement persuadés qu’ils font ce qu’ils peuvent) de la puissance publique.
Et pourtant, chers décideurs, deux insidieuses questions me taraudent depuis que je m’intéresse vraiment à la politique énergétique de ce pays (entre autres). Elles me taraudent parce que je connais quelques uns d’entre vous auxquels je ne saurais faire aucun procès d’intention quant à leur sincérité et leurs aspirations à améliorer les choses.
Je vous les livre brutes de décoffrage : ignorez-vous véritablement qu’existent des technologies immédiatement industrialisables qui permettent de réduire sensiblement la consommation de carburant de nos voitures, de nos camions, de nos bateaux, de nos groupes électrogènes, etc..., bref, tous moteurs thermiques ? Ignorez-vous aussi que plusieurs technologies expérimentales, démonstrateurs à l’appui, permettraient d’espérer la production d’énergie électrique ou thermique sur-unitaire (ça y est, le maudit mot est lâché, haro sur le crédule)et qu’à tout le moins,il serait raisonnable que la puissance publique cherche à savoir si ces technologies relèvent du crédible ou du canular ? NB : un dispositif sur-unitaire produit plus d’énergie qu’il n’en consomme (berk...)
Allez, vous avez tout compris : si j’étais un vrai décideur (un qui compte), je n’hésiterais pas d’avantage à inciter les constructeurs automobiles à industrialiser des dispositifs du type Pantone (injection d’un nébulisat d’eau dans l’alimentation des moteurs), ni même à consentir quelques crédits de recherche au CEA et au CNRS sur l’évaluation de technologies telles que la « fusion froide » ou la synergétique.
Encore un de ces gogos indécrottablement crédules qui pensent qu’on se tourne les pouces dans nos respectables institutions, penserez-vous si vous avez pris la peine de me lire jusqu’ici.
Eh bien, faites-vous une opinion par vous-mêmes. Informez-vous. Cherchez sur certains sites le nombre de particuliers qui ont équipé leur voiture ou leurs machines agricoles avec un réacteur de type Pantone. Cherchez à savoir ce que les japonais, les italiens et maintenant les américains font en matière de fusion froide. Après (mais seulement après)vous saurez juger de la pertinence de ce discours.