@ l’auteur
Merci pour votre article.
Sur la contrition perpétuelle et fatiguante : oui ! On ne va pas non plus envoyer 60 millions de personnes à pied jusqu’à Rome la corde au cou et la tête couverte de cendres. Si l’intention d’origine des « repentants » était somme toute louable, la manoeuvre a perdu tout contrôle.
Nous avons pour exemple sur ce terrain, celui de la population allemande. Les jeunes allemands ont appris - difficilement, certains de mes amis allemands m’en ont longuement parlé - à se détacher de leur passé récent (39-45). On ne saurait tenir pour responsable des gens dont les parents ou les grand-parents ont commis des horreurs. Ca ne veut surtout pas dire qu’il faut s’asseoir dessus mais qu’on peut, avec la mémoire, avancer vers le futur.
Quand aux portraits d’intellos sirupeux que vous nous avez fait avec brio, j’avoue m’être régalé. Il m’a semblé reconnaitre un certain Djack, naguère ministre de la culture : « formidaaaaaaable ». Et sur ce terrain, le simple fait de d’exaspérer le nain bleu comme vous le faites est déjà largement méritoire. C’est aussi un gage de la qualité et surtout de l’originalité de votre propos. Dès que le discours n’est plus formaté et beurré de bons sentiments, le nain bleu s’énerve.
Donc merci à vous. Je m’arrête ici : je suis à court de cirage et j’attend déjà les accusations de flagornerie. N’hésitez à revenir sur d’autres sujets avec des papiers de cette qualité.
Cordialement...