1) Quant au logiciel libre et à sa faible part de marché.

Oubliez les « libertés » ou les arguments qualitatifs des logiciels libre, le choix en entreprise ne dépend absolument pas de ces critères.
Quand on est DSI et qu’on doit livrer un projet spécifique presque toujours dans des contraintes de temps impossibles, le choix sera toujours Windows sauf si le budget ne le permet pas, et dans ce sera Linux.

Pourquoi ?

A part pour les applications hyper-standardisées telle la compta, l’entreprise ne trouvera pas un produit fini immédiatement pret à l’emploi.

La stratégie Linux consiste à :
- Explorer le monde du logiciel libre pour voir ce qui existe et qui se rapprocherait le plus des besoins, le problème c’est que ce que l’on trouve est très primitif
- Embaucher des employés ou trouver une société informatique capables de modifier et completer la solution trouvée précedement
- Installer la solution, former les utilisateurs.

La stratégie Windows c’est :
- Trouver le produit se rapprochant le plus des besoins, et sur le marché du non libre, les logiciels sont généralement plus riches en fonctionnalités.
- L’acheter, l’installer et faire avec.

Dans les deux stratégies, ce n’est pas tant le prix ou la qualité finale qui compte, mais la responsabilité de celui qui choisit la solution : Si le projet déconne, il sera tellement plus facile de porter la responsabilité de l’échec sur le produit plutot que sur celui qui a choisi.

Et c’est comme ca que l’informatique fonctionne en entreprise ! (50% des projets informatiques lancés en entreprise échouent, véridique !)

Le grand public suit, si il a Windows au bureau, il aura Windows à la maison et ne pourra s’en prendre qu’à lui même.

2) Le cloud n’apporte aucune nouvelle fonctionnalité, tout ce qu’apporte le Cloud était possible avant le Cloud.
Le seul avantage du cloud, il est financier : au lieu d’avoir à acheter et maintenir un server SQL qui tourne à 10% en moyenne, on loue un service SQL mutualisé sur un serveur qui tourne à 100%
Les inconvénients : la liste est longue, PRISM bien sûr mais aussi on perd la maîtrise de son service et on est livré à la bonne volonté du fournisseur sans compter tous les autres problèmes potentiels... sans compter les entreprises qui par effet de mode, s’engouffrent dans le cloud sans avoir calculé si l’achat d’un serveur et l’hébergement maison ne restaient pas meilleur marché.

Le grand public suit : il n’a pas a compter les giga-octets de libre sur son PC, qu’il a d’ailleurs troqué en...

3) Tablette, simple pratique et pas chère dont presque tout le conteu personnel ne peut être hébergé ailleurs, donc sur le Cloud. Bien évidemment c’est une aubaine pour le marketing de masse, un véritable eldorado.
Pour que le bon peuple prenne conscience de la signification de ce qu’il fait, c’est déjà trop tard : il est accro.

Les entreprises comme les ménages ne pensent pas la technologie, ils la consomment bêtement. C’est l’ère de la technologie McDo

La seule facon pour que le libre perce, ce serait qu’il existe des entreprises du libre qui proposent un produit libre et clé en main aux entreprises pressées, tout le reste suivrait.

La seule facon pour que les mentalités évoluent c’est de proposer de nouveaux services ou logiciels prêts à consommer qui garantiraient une consommation consciente, mais ça c’est une autre histoire.