@ l’auteur : Notez que le « joug européen » que vous dénoncez est voulu par la majorité de l’oligarchie capitaliste française ce qui lui permet de se défausser aux yeux des travailleurs de ce pays en se prétendant « contrainte » à appliquer les régressions sociales exigées par l’Union européenne.
Se débarrasser des traités européens ou des lois nationales françaises qui disent le Droit bourgeoise d’exploitation des travailleurs, ainsi que le respect du sacro-saint droit de propriété privée des moyens de production et d’échange, ne pourra jamais se faire dans la légalité. Du moins pas tant que la majorité de l’oligarchie n’aura pas décidé elle-même de quitter l’UE. L’article 50 ne peut servir qu’à une classe capitaliste unie et prête au repli nationaliste.
Or ceux qui possèdent l’argent, les entreprises et les banques sont pratiquement tous pro UE car cette structure leur permet de faire passer presque « en douceur » tous les mauvais coups actuels contre les travailleurs en désignant comme coupable idéal et unique la « Commission » dont ils dirigent en fait et en sous-main la moindre décision....
Qu’il y ait une minorité de l’oligarchie qui soit contre la domination exercée par les USA sur l’Europe et sur le Monde et dont les intérêts sont contraires à ceux de l’impérialisme US est une vérité bien connue depuis De Gaulle. Cela n’empêche pas les capitalistes Français de défendre, en bloc, cette UE, cet instrument politique à leur service. Et comme ils possèdent le fric et les médias avant que par les urnes la fraction minoritaire de la Bourgeoisie devienne majorité et l’emporte il coulera encore beaucoup d’eau sous les ponts...
Certes il faut dénoncer les Traités iniques hostiles au monde du travail (ainsi que les lois bourgeoises nationales) mais ça ne pourra se faire par les urnes tout en étant « respectueux du droit, pacifique » comme le dit l’auteur en parlant d’Asselineau. Seul le tumulte de la grève générale insurrectionnelle renversant l’oligarchie européenne ou nationale permettra de changer de régime et d’instaurer le partage du temps de travail et l’égalité sociale entre toutes grâce à la socialisation des moyens de production et les banques, en expropriant de manière définitive, l’oligarchie capitaliste et ce à l’échelle géographique la plus large possible.
Pour un monde sans frontières et débarrassé de nos exploiteurs quelques soient leurs nationalités !