Le sujet est intéressant mais devient profondément inintéressant quand on ne le perçoit qu’à travers le prisme de la science. La science implique la conscience. Les scientifiques, en recherchant ce quelle est la nature de la conscience, utilisent leur propre conscience pour savoir. On arrive au même paradoxe que de rechercher à l’extérieur ce qui n’existe qu’à l’intérieur.
Il s’agit aussi de bien percevoir aussi que la conscience est intimement liée à la nature des choses. L’être humain réagit en fonction de sa description du monde, la plante en fonction de son environnement et du climat, la matière en fonction de son environnement matériel direct. Quelles limites peut-on donner à la conscience ? Peut-on vraiment croire que seul l’humain en est pourvu ?