CERTITUDES DES PSYS ET AUTRES « SOMMITES », SUIVISME DES POLITIQUES
La fin de l’article de l’Express de 1996 que cite Isabelle mérite d’être lue :
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/pedophilie/dossier.asp?ida=418812&p=5
* COMMENT AIDER LES VICTIMES ? En respectant leur parole, d’abord. Les victimes se heurtent souvent à l’incrédulité, faute de preuves. Alain Juppé envisage de réactiver une procédure d’audition destinée aux mineurs, mais peu utilisée, qui prévoit la présence d’un psychiatre au côté du policier. En Grande-Bretagne, la police londonienne vient d’acquérir vingt maisons, qu’elle a aménagées pour recueillir en douceur les témoignages d’enfants. Marie-Christine Gryson, psychologue, responsable d’une structure d’accueil aux victimes à Hazebrouck (Nord), voudrait qu’on fasse appel systématiquement à deux ou trois experts : « Nous disposons d’une méthodologie fiable pour déterminer si un gosse dit la vérité. » Lorsqu’un enfant pressent qu’on ne le croira pas, il se replie sur son silence. « Mes patients attendent parfois des mois, des années, avant de déballer l’agression sexuelle qu’ils ont subie de la part d’un proche », raconte un psychiatre. La plupart des associations soulignent qu’il faut prendre en charge les enfants violentés, car les agresseurs sexuels ont souvent été eux-mêmes victimes d’abus pendant l’enfance. Il existe peu de structures d’accueil en France. Le gouvernement se dit prêt à mobiliser des moyens. Rendez-vous le 20 novembre.