Lorsque l’on veut écrire sur l’Américain, on dit plutôt Etasunien, on doit préciser de qui l’on parle. Qu’y a t-il de commun entre un New-Yorkais noir, un agriculteur du Middle Ouest blanc et un hispanique californien ? Rien, ni la langue, ni la culture, ni le niveau de vie, ni même la vision de l’avenir.
Les américanistes nous racontent la belle histoire de l’Amérique comme celle de la Terre Promise. Il paraît que là-bas, les pauvres pensent que leur situation est provisoire, et qu’un jour ils deviendront riches. Soit ces types là sont stupides vus le nombre de pauvres d’une génération à l’autre, soit les américanistes nous racontent des mensonges.
Aux US, 10% de plus riches possède 90% des actions. En clair, la plupart des Etasuniens sont des prolétaires engraissant par leur dur travail une minorité de bourgeois protégés par une armée de politicards, pire que chez nous puisque la solidarité est assimilé à la pire des idées pour un individualiste, le socialisme. Ils préfèrent la charité, celle qui permet de choisir ses pauvres.
Puisque l’auteur l’évoque, comparons la frugalité des américains à la boulimie française. En moyenne, un américain consomme 18 % de plus de viandes, 44% de plus de sucrant, 46% de plus d’oléagineux, 50% de plus de riz, 67% de plus de bière mais 600% de moins de vin, 8% de moins de légumes.
http://www.normandie.chambagri.fr/vegetarien/USA.pdf
C’était quoi au fait, le rêve américain des pères fondateurs ? La liberté pour tous et dans tous les domaines que la morale approuve. Ce rêve a vite été abandonné au profit des exploiteurs qui ont repris les rênes d’une main de fer et imposé le collier à un peuple naïf et docile, peut-être le plus facile à tromper, que le monde ait porté.
Aujourd’hui, le rêve américain se réduit à la consommation et les US sont devenus un cauchemar pour le reste du monde.