Je laisse de coté vos caricatures et vos insultes habituelles qui donnent d’ailleurs de la pertinence à cet article en disant que l’histoire de Tindouf est connue et même relatée par vos historiens en tout cas les plus honnêtes.
Pour la Sahara il s’agit d’une histoire récente ; le Maroc a sollicité en début des années 70 à la Cour Internationale de Justice pendant l’occupation espagnole de ce territoire.
Deux questions étaient en fait posées :
-le Sahara occidental était-il un territoire sans maitre (terra nulus) avant son occupation par l’Espagne ?
-dans
le cas contraire, quel étaient les liens qui le liaient au Maroc et à
l’ensemble mauritanien(qui ne constituait pas un état à l’époque).
La réponse a été claire (voir l’arrêt de la CIJ à ce sujet) : ce
territoire n’était pas un territoire sans maitre : des liens
d’allégeance unissaient ce territoire au Royaume du Maroc et des liens
unissaient les tribus sahraouis à l’ensemble mauritaniens qui ne
constituait pas un état à l’époque.
C’est pourquoi, ce territoire a
été d’abord divisé entre le Maroc et la Mauritanie qui s’est désistée
volontairement par la suite au profit du Maroc.
Les liens
d’allégeance avec les Rois du Maroc étaient les seuls liens de
souveraineté qui unissaient aussi les autres régions du Maroc notamment
des villes comme Marrakech, Agadir, Fés,Oujda,Meknes ou Tanger.
Les juges de la CIJ qui ne voulaient apparemment rien comprendre aux
liens d’allégeance qui en droit musulman constituaient les seuls lien de
souveraineté à l’époque ont été aussi dans l’amalgame puisqu’ils ont
demandé la consultation des population sahraouis.
La réponse du Maroc a été en ne peut plus claire : à la fin du
protectorat franco- espagnol dans la zone nord , les populations des
autres régions du Maroc liés aussi au Royaume par les liens d’allégeance
n’ont jamais été consulté sur leur appartenance ou non à ce pays.
Pourquoi alors la zone sud du Sahara Occidental.
C’est fort de cet avis de la CIJ que le Roi Hassan a entamé des
négociations avec l’Espagne pour récupérer ce territoire après la Marche
Verte.
Dans cette affaire que vient faire l’Algérie ?
Lisez l’histoire du Polisario ; elle est édifiante.