A l’auteur,
J’ai noté que la photo illustrant l’article montre un autodafé commis par des nazis. Cela éveille en moi plusieurs souvenirs. Dans tous les cas, j’y retrouve des gens convaincus de la justesse d’une théorie plus ou moins débile et qui ne marche pas. Comme il leur est impossible d’admettre que leur théorie est fausse, ils décident qu’ils sont victimes d’une opposition puissante et discrète (complot) qu’il faut débusquer et massacrer pour le bonheur de l’humanité. L’étape suivante consiste à trouver un groupe humain faible comme comploteur. Vu l’inadéquation de la théorie avec la réalité, le combat commence par des raisonnements avec leurs opposants, continue par des invectives puis des actes physiques sont commis. Chaque échec ne remet pas en cause la foi des croyants. Ils les convainquent de la nécessité absolue de taper plus fort. A la fin, c’est le massacre. Ce processus n’est pas typiquement nazi. Un régime éthiopien de gauche l’a fait à très grande échelle. D’autres exemples peuvent être trouvés.
Cette photo me fait croire que vous êtes engagé sur cette voie. J’espère avoir tort.