On ne parle pas de vie privée ni de flicage dans ce débat, mais de filtrage de l’accès à internet qui jusqu’à présent permet d’accéder librement à des informations et de les faire circuler, d’exprimer ou échanger des opinions...
Le discours sur les « moutons apeurés » n’a pas de pertinence ici, car le danger réside dans un blocage du réseau et pas dans une « simple » surveillance. Il ne s’agit pas de « quelque chose à cacher » mais, comme le dit Jim Dempsey (voir l’article) :
« Le problème est qu’on peut limiter la capacité des gens à
critiquer le gouvernement, ou créer un internet à plusieurs vitesses
dans lequel il est plus difficile aux innovateurs, aux critiques, ou aux
défenseurs des droits de l’Homme d’atteindre un public mondial »
On perd beaucoup de temps dans ce genre de polémiques stériles, alors qu’il y a une réelle urgence.