Le problème,
ce n’est pas Poutine, comme le serinent tous nos perroquets médiatiques. Le
problème, ce sont les Russes, les Biélorusses et une partie des
Ukrainiens : ces trois groupes ne forment qu’un seul peuple, qu’on le
veuille ou non, qu’ils soient séparés
par des frontières pérennes ou pas. Tenter de les séparer par un nouveau
mur économico-politique, comme est en train de le tenter l’UE sous pilotage US
(outre la tentative de réduire la langue russe, le nouveau pouvoir de Kiev allié
de l’UE veut instaurer un régime de visas avec la Russie), est voué à l’échec à terme et augure mal de
l’avenir de l’Europe. Si la Russie poursuit son redressement engagé depuis 10
ans, les USA dans le même temps perdant de leur superbe en valeur relative tout
en se recentrant sur l’Asie, il y aura un croisement de courbes, un moment où ce
mur artificiel séparant les slaves russophones sauterait. L’Europe serait alors
confrontée à ses responsabilités : obéir à l’oncle Sam ne suffirait plus.