@L’auteur
Il me semble qu’il manque un paramètre à votre démonstration, c’est le caractère volatile de la consommation.
Je prends un exemple simple Kodak. Leader incontesté de la photo argentique pendant des décennies. Avec des salariés formée, des brevets, un outil industriel... qui se trouve rétamé en moins de 3 ans, parce que les habitudes de consommation changent.
Idem Thomson et les télévisions à tubes cathodiques.
Aujourd’hui, accorder un CDI à un salarié, c’est lui mentir. Et pour un salarié attendre un CDI, c’est croire au Père Noel.
Au siècle dernier il y avait des maîtres de forges qui produisaient des biens de consommations, qui s’ils ne les vendaient pas, étaient stockés. Ils étaient « riches » de leur stock. L’activité était continue : lorsqu’on ne vendait pas, on stockait.
Aujourd’hui on ne stocke plus. La consommation est tellement volatile que le super smartphone à la mode qu’on s’arrache 600 euros le Lundi matin, peut ne plus trouver preneur à 50 euros le Lundi suivant.
Pour l’emploi c’est pareil. L’ouvrier recherché et bien payé, spécialisé dans les procédés « argentique » en 2004, ne trouve plus preneur en 2014.
Le consommateur a également une responsabilité dans ce qui se passe.