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eric 3 juin 2014 10:09

Le simple bon sens conduit a penser que se découvrir différent a l’adolescence, alors même que cette différence n’est pas toujours acceptée doit pouvoir conduire a des comportements a risques.

Une question sérieuse qui mériterait des approches sérieuses.

Or, la plupart des fameuses « études », quand on regarde de prêt, reposent sur un nombre de cas extrêmement limite et sont souvent militantes.
On ignore dans la plupart des cas les causes de suicide des ado. En réalité, il y a même gros a parier que l’essentiel des tentatives n’est pas enregistre par les statistiques. Il parait méthodologiquement improbable, que l’on puisse parvenir a quantifier de façon aussi précise que l’affirme, a nouveau, des sources militantes.

Une nouvelle etude vient de passer, on doit pouvoir la retrouver, dans laquelle il est affirme que parmi les suicides, ceux des homo seraient, beaucoup plus que pour les hétéros. lies a des difficultés relationnels avec le partenaire, plus qu’avec la société ou la famille.
Pour les mêmes raisons, il faut sans doute la prendre avec les mêmes pincettes. Tant au niveau des résultats qu’au niveau de l’interprétation. On pourra toujours dire que justement, c’est parce que la société accepte mal que c’est plus complique. On pourra prétendre que quand on a des copains homo. on se repose avec les amis hetero quand ils vous racontent leurs passions contrariées tellement cela a l’air plus simple.

L’autre « étude » qui a mon sens résume la problématique, c’est celle sur le destin des enfants élevés par des homo. On nous dit qu’ils sont aussi, voir, plus heureux que ceux des hétéros, avec une étude portant je crois sur 23 cas. Or, ce sont par définition des enfants d’une manière ou d’une autre adoptes. On sait sur longue période et un nombre incalculable de cas qu’en tendance les adoptes ont des difficultés supérieurs aux autres.

Ainsi, une « étude » visant a justifier l’adoption homo. aurait pour principal résultat de prouver qu’ils ne sont pas des gens comme les autres....

Personnellement, ma réaction serait de dire que je refuse qu’on me dise ce que je dois penser ou pas, comment je dois élever mes gosses, quelles sont les règles de filiation que la « société » entend leur imposer, avant d’en savoir plus sur toutes ces questions.

Au stade actuel, dire qu’il ne faut pas taper sur son voisin, ou le mépriser quel qu’il soit me parait amplement suffisant sans qu’il soit nécessaire de diviser l’humanité en sous catégories dont certaines relèveraient d’une sorte de droit séparè. Si je me fait casser la gueule par un type dans la rue a qui ma tête ne revient pas, je ne vois pas pourquoi il devrait être moins puni si je suis hétéro.

Vouloir a tout prix criminaliser des « phobies » qui comme leur nom l’indique sont des réflexes a peu prêt inconscients me parait être une démarche totalitaire dans son essence. Personne ne penserait a administrer des amendes aux gens qui ont peur de prendre l’ascenseur, et tant qu’il ne tapent pas sur les agents d’entretien Roux Combaluzier ou Otis, la société ne s’en porte pas plus mal.


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