On est d’accord, tout ça est une parodie, il faut que le pays organisateur gagne pour que le fric de la pub rentre, et pour éviter encore plus d’émeutes au Brésil.
Sauf que le rédacteur de cet article n’a absolument rien compris au sport de haut niveau, comme probablement à la vie : c’est d’abord le talent et la somme de travail effectué qui génère des résultats.
PAS le nombre.
Un petit pays comme l’Uruguay de moins de 3M d’habitants a gagné 2 coupes du monde, est allé en demi finale la dernière fois, et a une chance sérieuse de gagner cette fois ci. Rien à voir avec la quantité.
Comme la Croatie d’hier soir qui était bien meilleure que le Brésil, et qui aurait du gagner sans un arbitrage honteux (mais si prévisible).
Donc si l’Afrique ou l’Asie sont « sous » représentés, c’est juste parce qu’ils sont nuls, ou que le foot n’est ni assez populaire, ni une priorité dans pas mal de pays fortement peuplés.
Hé oui, dans le sport pro, ce sont les meilleurs qu’on invite. Ou plutôt qui se qualifient. Car il y a des phases préliminaires, ou chacun a sa chance. Choquant, non ?
En tout cas moins que des scores de 15 à 0 les doigts dans le nez, joués à 2 à l’heure parce qu’on aurait décidé que la sélection pakistanaise ou soudanaise a droit à son strapontin parce que Mahmoud a fait 25 gosses à bobonne.
Hé ouais, faut du spectacle. Et le spectacle, avec la pub et le fric qui va avec, ça se génère par l’adversité, des matches serrés, de haut niveau (même biaisés par l’arbitrage). On n’est pas à l’école des fans. On est dans la vraie vie, ou il faut se battre pour réussir.
Un peu ce qu’a fait l’Europe depuis quelques millénaires, en gros, et l’Amérique du Sud aujourd’hui (pas les USA : ils s’en foutent et ils ont leurs propres jeux du cirque avec d’autres sports).
Je sais, ça fait mal au cul.