Un animal agissant et un animal
végétatif. L’observable à l’oeil nu et le non-observable ?
Que quelque chose se déclenche au bon
moment plutôt de que rien ?
Stimulation extérieure ou stimulation
intérieure ?
Pas du pavlovien mais un comportement
complexe motivé ?
Motivé par un élément séparé du
reste ?
Labyrinthe de l’analyse, non pas
inutile mais comme le chatoiement idéel d’un mystère : une
esthétique de la raison ?
Pour ce qui est de la motivation, ce
qui impulse ou meut, transporte ou émeut, il y a le vrai et le
leurre à chaque niveau. Animal ou humain, cela n’y change rien.
Le chasseur tend ses pièges mais ne
prend que ce qu’il connaît déjà : la science n’apprend rien.
Elle ne devrait que décrire le vrai.
Pour la raison, elle devrait laisser ça à ce qui fonde et rend
nécessaire une science vraie, non autonome et loin du pouvoir. Mais
on ne perçoit le cul-de-sac qu’au bout du chemin. Il est trop tard
pour les demi-tours, il ne reste plus que des pieds du mur du sens.
Sans échappatoire autoréférentielle. C’est un fait absolu pour la
raison commune, le seul qui compte vraiment derrière illusions et
leurres du savoir. Derrière la mystique dégradée d’un temps.