Le problème, bien qu’étant un partisan pragmatique du nucléaire, est de reconnaitre que l’EPR est dors et déjà un fiasco. Un fiasco industriel et commercial.
Rappelons qu’entre 1975 et 1990, soit 15 années, la France réussi l’exploit - seule - de mettre en service à peu près l’intégralité du parc éléctro-nucléaire actuel, soit plus d’une vingtaine de centrales comprenant 58 réacteurs !
Que nous n’arrivions pas, ou alors au prix d’un surcout substenciel et d’une perte de temps significative, de mettre en service un seul EPR, trouve ses raisons dans le fait que l’EPR a été conçu de concert avec l’allemand SIEMENS, qui a imposé ses normes et réglementations. Ce qui considérablement alourdi la facture et la complexité du système, sans gain réel en terme de sécurité.
De surcroit SIEMENS et le gouvernement allemand - et c’est tout sauf un hasard - ont abandonné la fillière nucléaire quelques temps après, et ces impositions. De fait ils ont volontairment torpillé ce projet, dans l’optique de barrer l’industrie française, historiquement en pointe en ce domaine. C’est très clair pour quiconque maitrise le sujet.
Moralité :
1/ l’Europe démontre encore une fois l’étendue de sa compromission, de sa pesanteur et de son inefficacité.
2/ La France gagnerait à sortir de ce carcan idéologique européiste. Encore faudrait-il qu’elle ne se donne pas Hollande ou n’importe quelle marionette interchangeable UMPS comme « président » pour y parvenir.