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(---.---.85.248) 21 novembre 2006 15:46

Base sur un commentaire trouvé ailleurs :

Hollande et Royal sont les deux des embauches de Mitterrand d’avant son élection de 1981. Or...

Qui a été le « grand Monsieur » de l’extrême-droite d’après-guerre ? On parle souvent de Le Pen, mais ça ne correspond pas à la réalité.

On critique Le Pen parce qu’il s’est rendu à un fête du FN, mais que penser du PS ? Sans chercher le moins du monde à défendre les positions politiques et déclarations de Le Pen, force est de constater qu’IL Y A PIRE, et qu’on fait semblant de ne pas le voir.

Personne ne se serait scandalisé de voir Dieudonné se rendre à une réunion du Parti Socialiste et serrer la main à des anciens premiers ministres (Fabius...), ministres (DSK, Royal...) et chargés de mission de François Mitterrand (Royal...). Et pourtant...

- Ce n’est pas Le Pen, mais Mitterrand qui fit partie de l’administration du Maréchal Pétain, fut décoré de la Francisque et, après la guerre, le défendit publiquement en plein procès.

- Ce n’est pas Le Pen qui fut ministre pendant la guerre d’Algérie, mais Mitterrand.

- Mitterrand et Le Pen se sont bien serrés la main lorsqu’ils ont comparu ensemble, en tant que témoins de la défense, au procès du général Salan à la demande de Tixier-Vignancour qui ensuite appelera à voter Mitterrand au deuxième tour des présidentielles de 1965.

- L’ex-doriotiste Jean-André Faucher, condamné à mort par contumace à la Libération, ne fut pas attaché de presse de Le Pen mais de Mitterrand, lors des présidentielles de 1965.

- Par la suite, les contacts entre Mitterrand et l’extrême-droite ont abouti au soutien de celle-ci à Mitterrand-la-Francisque, qui se servit de ses fonctions de président de la République pour lancer la promo du FN, parachever la réhabilitation des putschystes d’Alger, etc...

Lire « La main droite de Dieu », de Faux, Pérez et Legrand, Seuil 1994.

Autrement dit, la « grande figure » de l’extrême-droite française de l’après-guerre n’a pas été Le Pen mais Mitterrand, dont l’ex-cagoulard Eugène Schueller, fondateur de l’Oréal, finança même les activités politiques au début de l’après-guerre.

Et les Hollande, Royal, DSK, Fabius... doivent leurs carrières à Mitterrand. Mais fréquenter le PS ne semble choquer personne...


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