Maxime Girardot,
Voici un
résumé bien construit de la pensée de Truffaut, dont le projet est comme vous
le décrivez bien partagé entre légèreté et profondeur ultime de l’être.
Je ne
partage pas toutes vos considérations philosophiques et analytiques sur le
cinéaste, surtout le passage sur l’amour pluriel. Je ne pense pas non plus qu’il
y ait plus une dimension autobiographique dans l’Homme qui aimait les Femmes
plus que dans d’autres films de Truffaut comme par exemple La Femme d’à Côté ou
les 400 coups.
Cependant
votre description du travail de Truffaut me semble très pertinente, surtout
lorsque vous dites, certes avec votre art de sublimer les mots, que c’est un
vrai combat social que mène le grand Truffaut que nous chérissons tous (sauf
quelques truies bougrement analphabètes).
J’espère
que vous ne pensez pas tout le mal que vous dites sur Fahrenheit 451 car il est
bien facile de détruire à posteriori une œuvre, des décennies après sa
conception. Avec les moyens du bords et de son temps, il apparait qu’il n’eut
pas été possible de faire mieux même si je vous l’accorde, le film est parfois
ralenti par un scénario qui peine à progresser.
Cependant malgré ces
quelques approximations, je trouve votre regard très pertinent sur le
personnage Truffaut et sur son travail. Vous savez manier les mots pour dire le
juste et c’est appréciable.