Le peu de choses que j’ai lu de Soral m’a paru, effectivement, pertinent.
Pour ma part, ce n’est pas lui qui m’a ouvert les yeux mais Chomsky, et là, on pourrait faire comparaison.
J’ai le sentiment ( basé, je le répète sur une connaissance très superficielle du bonhomme) que Soral veut prendre parti, ainsi il n’incite pas son lecteur à la réflexion mais au contraire à le suivre.
Sûrement une forme d’impatience de sa part, une fébrilité, de caractère probablement.
Ses lecteurs et ses adeptes se trouvent alors, probablement aussi, dans cette masse de gens qui se cherchent un gourou, un maître, un idéal de soi « clé en main ».
Cela produit une tentative de simplification, disons l’offre d’un décodeur universel, fait typique de l’extrême droite, si je ne m’abuse
De l’autre côté, Chomsky, véritable intellectuel et, plus marquant .encore, d’un autre âge.
Aucune complaisance narcissique chez lui, juste un travail phénoménal portée par une intelligence hors du commun..
Ceci dit, merci de cet article, son intelligence et sa lucidité font un bien fou ! Et je déplore avec vous le fait qu’ils sont beaucoup trop nombreux ceux qui s’engouent, puis, déçus, rejettent ; les deux positions étant aussi « débiles » ( au sens propre) l’une que l’autre.