@Spartacus
Si vous aviez lu la première phrase, vous sauriez justement que je ne cherche pas à excuser le maoïsme ou le stalinisme.Vous tombez justement dans le piège idéologique que j’essaye de cerner.Vous me parlez de restriction de la liberté économique (expropriation, confiscation, etc, etc...), comme si elle entraînait mécaniquement une restriction de la liberté politique (« centralisation entre les mains de l’État de tous les moyens par n’importe quel moyen »)...
Justement, il est possible d’exproprier une multinationale sans mettre son possesseur en prison. Parlez-moi du Nicaragua sandiniste, du Chili d’Allende, de la Bolivie d’Evo Moralès, du Venezuela chaviste : où sont les goulags ? Où est la censure ? Pourtant, il y a eu des expropriations en masse.
Vous devriez vous demander : comment est-ce l’oligarchie des 1% des plus riches parvient à se maintenir au pouvoir tout en affamant les 80% les plus pauvres, qui ne possèdent que 10% des richesses mondiales ? Ce qu’on ne dit pas, c’est qu’il existe, en revanche, un lien structurel entre dictature et capitalisme...Les régimes comme celui de Soeharto sont, dans le Tiers-Monde, l’exception et pas la règle.