Et pendant ce temps, Salmane ben Abdelazziz Al Saoud, Roi d’Arabie Saoudite, débarque en France pour des vacances privées, bien méritées, avec son entourage immédiat de 1000 personnes......
Pauvre Yémen ! Avoir comme voisins directs ces sinistres parvenus wahhabites est une plaie, sinon éternelle du moins insurmontable dans l’immédiat.
Mais les yéménites eux mêmes sont aussi, et malheureusement, les acteurs direct de leur chaos.
Un pays ultra dépendant économiquement de toutes sortes d’aides internationales et des pressions diverses et contraires qui y sont liées, soumis bien évidemment à la corruption, incapable de produire de quoi nourrir sa population et ayant remplacé sa culture vivrière par celle du khat, à la démographie toujours galopante...
Ajoutons-y le sort réservé aux femmes, privées pour la plupart de scolarisation après la puberté et mariées aussitôt.
Pour avoir un peu circulé au Yémen (quel beau pays !) il y a une dizaine d’années, l’espoir que ce pays puisse s’en sortir était déjà très incertain, mais il existait un peu.
Le Yémen représente à mes yeux l’exemple horrible de ce que peut donner le choc d’une société plombée par des traditions indépassables et rêvant en même temps au mode de vie des feuilletons américains : Une totale incompatibilité face à un vrai désir, une impossible quadrature du cercle.
Avec des voisins comme les Saouds pour les aider ....