Manifestement à la frontière italienne à Menton, côté français , on
ne se pose pas la question philosophique de l’héroïsme ou simplement de l’altruisme qui veut
que l’on porte secours en mer à ceux qui sont en danger, ce que fait la marine
italienne en vertu de la tradition maritime.
On préfère répondre par une
interdiction d’entrée sur le territoire même si la plupart des désespérés ne
désirent pas s’attarder en France, pays du bon accueil.
Le débat humaniste ne débouche sur
rien.
Par contre le débat politique
semble bien occulté en France. Non sur les effets où c’est à qui battra le plus campagne dans le ridicule ( et la concurrence est rude avec quelques pointures d’exception ) mais sur les causes.
On crie haro sur le baudet, victime
des errements politiques de Sarkozy : on suppose qu’il pose un problème existentiel au
Français, apeuré, entouré de monstres grimaçants qui veulent occuper les églises
où il ne se rend plus mais dont il se revendique avec force pour rejeter les
autres.
Mieux et voilà qui mériterait que l’on se
penchât sur la santé mentale de certains : le calamiteux Sarkozy, auréolé de
son incompétence qui ne s’est pas limitée à sa politique de Gribouille en
Méditerranée - il fut certes bien aidé par le superficiel BHL qui s’était trouvé
un nouveau hochet avec d’introuvables démocrates libyens et n’avait besoin que
de l’oreille présidentielle pour s’embarquer pour la Cythère de ses rêves de
grandeur - Sarkozy, l’ânier a retrouvé un troupeau brayant des couplets à sa
gloire.
Inouï, n’est-il pas ? Et consternant !