Madame il y a des lustres que la France n’est plus un pays de liberté, ni d’égalité ni de fraternité.
La liberté n’existe plus dans ce pays où il est interdit de penser et d’écrire différemment de la pensée du pouvoir quand on écrit dans un media de la presse. Il ’y a guère que dans les blogs privés tels que celui-ci qu’on trouve encore une liberté de penser et d’écrire. Ma mère était chinoise et a fui dans les années 50 la terrible répression de Mao, je sais tout particulièrement ce qu’est la censure et la répression chinoise, et aujourd’hui en France j’y trouve rigoureusement la même censure. Alors ne nous parlez plus de liberté en France, Madame.
L’égalité n’existe pas non plus en France. Je ne vous ferai pas le détail, vous en avez d’innombrables exemples avec les privilèges fiscaux des hautes classes, les droits à la parole bafoués dans les tribunaux, etc.
La fraternité n’existe pas plus. Sinon il n’y aurait pas autant de SDF dans les rues, il n’y aurait pas non plus besoin de passer par des assurances ou mutuelles privées avec des cotisations exorbitantes pour obtenir un début de semblant de remboursement pour un simple soin dentaire, et je peux vous donner des dizaines d’autres exemples de l’inexistence totale désormais de la fraternité en France.
Il faut cesser de voir les choses avec des lunettes roses pastel, Madame ! La mort frappe aujourd’hui en France parce que la France est non seulement devenue incapable de gérer sa propre vie quotidienne à l’intérieur de ses frontières mais en plus parce qu’on est allé faire la morale dans des pays où elle n’avait pas à aller plastronner et de surcroît parce que cette mort qui nous atteint maintenant en plein coeur de notre pays... c’est nous-mêmes qui sommes allés la chercher là-bas et qui l’avons confortablement installée dans notre pays !
Non seulement nous avons laissé les portes de notre bergerie grandes ouvertes au prétexte fumeux de grande fraternité internationale digne de Bambi, mais en plus nous sommes carrément allés chercher le loup dans sa tanière pour qu’il s’installe au coeur même de la bergerie !
Voilà pourquoi aujourd’hui les moutons que nous sommes en sont arrivés à pleurer nos morts !