Comme le précisait bien avant le 13/11 l’ex juge anti-terroriste Trévidic : "ceux qui partent faire le jihad agissent
ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour
l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans
la société... Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses :
l’islam radical.«
Et d’ajouter : ce sont des »personnes qui sont à la limite de la psychopathie... mais qui auraient été dangereuses dans tous les cas, avec ou sans djihad.«
Autrement dit, la plupart de ces personnes, qui sont finalement des désoeuvrés, s’engagent aussi dans cette voie de radicalisation parce que c’est - lâchons le mot - »à la mode".
Quant aux causes du désoeuvrement, à mon sens aussi il y a évidemment notre société insensée et impitoyable gouvernée par l’argent, qui a placé les moyens avant les fins, le matériel avant l’humain, générant toujours plus d’exclus dont certains feront payer d’une manière violente leur désappointement à ceux qu’ils pensent mieux intégrés qu’eux mêmes à cette société.