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T.B. T.B. 15 janvier 2007 11:01

D. Riot choisit un bon sujet mais me laisse sur ma faim. J’aurais voulu des chiffres, au moins les chiffres officiels « basiques » et non pas des approximations, même si le détail du « sacre » (une partie de sa campagne) de TsarKossu s’avère « croustillant ».

Je suis donc aller me renseigner ailleurs, c’est-à-dire sur le web. En cliquant sur « coût campagne présidentielle » le 1er site indique :

« Avec la médiatisation grandissante des élections présidentielles, le recours quasi-systématique aux sondages, au marketing politique et autres outils de communication, le coût de la campagne présidentielle française connaît une croissance exponentielle.

Avec pas moins de 40 candidatures cette année, le coût de la campagne présidentielle française devrait atteindre un nouveau record. Il est passé de 27,75 millions d’euros en 1988 à 28,92 millions d’euros en 1995 et 53,4 millions en 2002, soit une progression de 92,5% en 14 ans.

Nouveauté des présidentielles françaises 2007 : la liste des candidats officiels sera connue le 20 mars, soit plus d’un mois avant le premier tour des élections, contre le 5 avril, soit deux semaines avant le premier tour, en 2002. De quoi tirer à la hausse les dépenses des candidats et le coût de la campagne.

Dèjà en 2002, Jacques Chirac a dépensé pas moins de 18 millions d’euros, Lionel Jospin 12,5 millions d’euros et Jean-Marie Le Pen 12 millions.

Les dépenses pour la campagne présidentielle sont plafonnées à 13,7 millions d’euros pour les candidats présents au premier tour et 18,3 millions d’euros pour ceux parvenant au second tour. Mais comme souvent, les règles sont faites pour être contournées. Ainsi en 2004, ces plafonds ont été respectivement fixés à 15,5 et 20,7 millions d’euros. Des chiffres qui seront réactualisés par décret en février 2007...

Mais d’où vient cet argent ? Et quelles sont les règles applicables en vue de garantir la transparence du système en France ?

Le système français du financement des partis politiques se caractérise par la prédominance des subventions publiques. Ainsi, l’Etat rembourse le 1/20ème des frais de campagne des candidats, tous partis et idéologies confondus. Si le candidat obtient au moins 5% des suffrages exprimés au premier tour, l’Etat lui rembourse ses frais de campagne à hauteur de 7,4 millions d’euros, et à hauteur de 9,9 millions d’euros s’il est présent au second tour.

A ceci s’ajoutent les aides de l’Etat aux partis politiques, qui constituent la principale source de revenus pour les candidats à la présidentielle. L’Etat verse ainsi chaque année 1,5 euro par voix obtenue aux élections parlementaires et 45 000 euros par siège décroché.

Un Etat français bien généreux . Jamais deux sans trois. L’Etat verse également une avance forfaitaire de 153 000 euros à chaque candidat ayant obtenu ses 500 signatures.

Le coût de l’organisation de l’élection présidentielle s’est élevé pour l’Etat à 200,4 millions d’euros en 2002, soit 50% de plus que lors du précédent scrutin, en 1995. C’est ce que révèle une étude du ministère des Finances d’août 2006. Et l’inflation devrait être de mise cette année, Bercy tablant sur 233 millions d’euros.

En France, le financement des campagnes électorales est régi par la loi organique du 6 novembre 1962 sur l’élection du président de la République, modifiée le 5 février 2001, et par les lois organiques relatives au financement des partis politiques de 1988, 1990 et 1995. Depuis 1988, le financement par les personnes morales est strictement interdit. Seules les personnes physiques sont autorisées à soutenir financièrement les candidats, et ce sans condition de nationalité. Le montant des dons ne peut toutefois pas excéder 4600 euros pour une seule personne et pour toute l’élection présidentielle. Enfin, et par souci de transparence, les dons dépassant les 150 euros doivent être faits par chèque, virement ou prélèvement.

Mais comme toujours en droit et dans la vie politique, il existe une différence entre les textes et la pratique. Les candidats aux présidentielles 2007 ont déjà trouvé un nouvel instrument permettant de récolter de l’argent : les associations de soutien qui perçoivent des cotisations de la part des adhérents. Citons, à titre d’exemple, Désirs d’avenir de Ségolène Royal. Toutefois, les dons perçus de cette manière sont difficilement contrôlables, notamment quand ils sont effectués via Internet. Une autre façon pour les particuliers de contourner la loi : faire un don au parti politique soutenant le candidat..

C.P. »

http://209.85.129.104/search?q=cache:0Bi4fKAzFCkJ:www.easybourse.com/Website/article/1393-france-vs-usa-deux-poids-deux-mesures.php%3FPHPSESSID%3D560e181c5d39348aeb3e23509d1af445+co%C3%BBt+de+la+campagne+pr%C3%A9sidentielle&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=1


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