En fait, l’OAS porte l’essentiel de la responsabilité. C’est elle qui a lancé le mot d’ordre : « la valise ou le cercueil ». Elle espérait ainsi semer la panique en métropole et dans le clan des « traitres » qui dominait alors : De Gaulle et les siens. Même s’ils n’ont pas tout fait pour se protéger, les pieds noirs n’ont été que des pions dans les mains de militaires, aussi racistes qu’eux, qui considéraient l’Algérie, comme le reste de l’empire, comme un attribut éternel de la nation française.