on est globalement lucide sur ce fil, c’est assez impressionant.
La Pacific Institute for Research and Evaluation (PIRE evidemment, c’est un organisme américain) conclut dans ses recherches sur les 12-25 ans que ceux qui écoutent le rap sont plus portés sur les drogues, l’alcool et la violence... suivis par les fans de reggae et de techno*. Pourquoi pas ? Après tout, P. Diddy a relancé à lui tout seul la mode du cognac avec sa chanson Pass the courvoisier ! (plus class que pass le oinj’).
Ils arrivent à cette conclusion : le rap=danger. Mais c’est plutôt le buisness du rap (le gangsta rap en l’occurence)très lucratif et ce depuis plus de 10 ans, qui est le problème. Si ce rap radical venu des US se veut à la base militant, le capitalisme a vite fait de le rendre racoleur d’où la surenchère dans la violence, le sexe... Y a même un label qui s’appelle « rapitalism records ». .
Mais cette dérive est loin d’être l’apanage du rap. Simplement c’est plus spéctaculaire car il est naturellement lié au communautarisme. Rap, foot, c’est le même miroir aux alouettes : promesses d’argent facile. Le comble c’est que la plupart des rappeurs même connus sont fauchés... Ghetto superstar, that is what you are.
* ça sent les idées reçues à plein nez mais pour les curieux http://www.pire.org/more.asp?cms=294