Toute disposition prise par Hollande repose prioritairement, et pour ne pas dire quasi exclusivement, sur ses motivations électoralistes. C’est cette attitude qui explique qu’il était sur le point de mettre fin à l’état d’urgence (décision d’hier dans son discours du 14 juillet). Il a donné ordre à son ministre de l’Intérieur de lever le pied à l’approche des élections. Casenave a ainsi déclaré qu’il convenait de ne pas agir et de s’en remettre aux successeurs. Lamentable visage de la démocratie ! Daesh a gagné !
Tant qu’il sera candidat, on n’aboutira à aucun système de protection efficace et durable.
Déjà 230 morts. Combien en faudra-t-il encore et combien d’enfants devront-ils être sacrifiés sur l’autel des ambitions personnes ?