La vraie question que tous les responsables éludent est celle-ci : le nomadisme est-il compatible avec la manière de vivre d’aujourd’hui ?
Les municipalités répondent positivement et fournissent de mauvaise grâce des terrains à cet effet. Mais il est évident que ce n’est pas suffisant. Pour que les gens du voyage soient bien accueillis, il faudrait qu’ils aient un travail reconnu qui leur permette de vivre, compatible avec leur mode de vie. L’artisanat qu’ils exerçaient il y a déjà longtemps n’est plus considéré comme utile, il ne reste malheureusement pas grand-chose d’autre, à part des métiers d’artistes très professionnalisés.
Tant que ce problème n’aura pas de solution, ces populations ne seront jamais bien vues.