Bad news pour ceux et celles qui envisagent un voyage au Brésil pour se détendre : ça craint.
Mon amie et moi venons d’y passer 2 semaines. En dehors des 2
jours à Brasilia, ville intéressante et sans histoires, le reste n’a été
que cruelle désillusion.
1er jour à Salvador : elle se fait arracher son collier (de la verroterie) lors d’une balade dans le Pelhourinho.
2è jour : 1 mec nous agresse dès la sortie de la pousada (hôtel « de charme » local, en fait une favela améliorée).
Partout, des mecs louches qui traînent dans la rue, vous alpaguent et vous donnent envie de rentrer dare-dare à l’hôtel.
Rio : ça craint tout autant, surtout du côté des plages (sales). Les
mecs guettent le petit touriste, au mieux pour lui vendre des trucs, au
pire pour le soulager de son fric. Un autre groupe de Français, à
l’hôtel, nous a indiqués avoir partagé le même sentiment d’insécurité.
Plus globalement, les Brésiliens, à quelques rares exceptions
près, ne sont pas les joyeux drilles accueillants qu’on imagine
toujours. La plupart, dans les restaus, les hôtels, sur les sites
touristiques, sont peu souriants et n’en ont rien à jeter des touristes.
On a souvent l’impression de les déranger.
Autre problème : la communication. Très peu parlent anglais. A
Salvador, j’ai dû demander 4 fois une couverture pour finalement
recevoir un drap. A Brasilia, un type du room service à qui je
commençais à parler en anglais s’est mis à paniquer et m’a carrément
raccroché au nez !
Des anecdotes comme ça, je pourrais en remplir un livre. Alors certes, on mange bien, et c’est pas cher. Mais est-ce suffisant ?
Bien sûr, des dizaines de gens ici diront que le Brésil est
génial et qu’il faut savoir s’adapter aux moeurs locales. Ce à quoi je
réponds : aux moeurs oui, pas à la médiocrité. Et puis à vous de voir si
vous avez envie de débourser 3000€ par personne pour avoir l’impression
de traverser le Bronx. Encore une fois, nous n’étions pas les seuls à
avoir hâte de rentrer.
Vous voilà prévenus.