"Tout comme l’Espagne et le Portugal, qui ont suivi ce même chemin sur la
recommandation de l’Union Européenne et du FMI.«
Appliqué à la Troïka, le pudique terme de »recommandation« se traduit par »diktat« .
»Ces trois pays sont
dans un état économique et social catastrophique.«
Ce qui va sans dire, c’est le but ! Et à la pointe des »recommandations« et autres grandes valeurs »humanistes« proclamées par l’€urope, vous oubliez la Grèce, où la faim a déjà permis de »démocratiser« le tarif des passes jusqu’à l’aligner sur le prix du Giant au Mac Do : un grand succès pour l’émancipation des femmes et la liberté d’entreprendre ! Rassurons-nous, nous ne perdons rien pour attendre et notre tour viendra : ici comme là-bas, »travailler« pour se payer un costard implique de dépouiller ses concitoyens de leurs droits les plus élémentaires.
Sur l’entêtante ritournelle du »ni ..., ni ..." réformiste, la seule et unique modernité dont peut se prévaloir le Puceau d’Orléans est celle de mieux souligner que quiconque qu’au-delà de la compétition entre appareils politiques traditionnels, TINA, tous s’appliquent aussi consciencieusement à asservir leurs concitoyens aux dogmes d’une même Pensée Unique qui vide de tout sens le concept même de démocratie.