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Est ce parce que la réalité vous est insupportable que vous vous réfugiez dans la fiction ?
Une fiction construite de toutes pièces, de bric et de broc qui peine à convaincre vos lecteurs.
Certes, vous me faites penser à une châtelaine à l’abri dans sa tour fortifiée qui imagine la vie de ses vilains, sans avoir jamais mis le nez dans leur masure.
Quand avez vous croisé ces personnes que vous défendez avec tant de zèle ? Jamais car vous dites ceci :
Si je rencontrais un gonz endjellabé suivi de sa meuf emburkanée qui me fonce dessus et m’impose de m’écarter, selon mon humeur, je resterais à ma place et lui demanderais gentiment de ne pas prendre tout l’espace, ou bien, me mettant dans mon tort, je soutiendrais son regard et cracherais.
Si, dans une salle d’attente, j’assistais à la scène où les mêmes imposeraient à l’accueil d’arrêter la musique de fond, selon mon humeur, je lui dirais que nous sommes dix et qu’à nous ça plaît, ou bien je me mettrais dans mon tort en lui disant d’attendre dehors si dedans lui déplaît.