Merci pour cette lettre ouverte, sensible, que j’ai entièrement dépliée.
Il ne s’agit pas de sauter au cou de tous les gens que nous voyons, bien que parfois ça me démange, mais ils existent avec exactement notre même humanité.
Quand je croise des gens au cours de mes ballades, je constate que la plupart du temps les regards se fuient par crainte d’une réaction qui tient de la fantasmagorie, alors sans hypocrisie, je dis bonjour, je souris et le plus souvent ça marche et il n’est pas rare que même des ados apparemment jamais croisés spontanément me disent bonjour.
Tout commence par le regard, neutre, bienveillant, il doit s’avoir s’esquiver s’il crée une gêne, sa signature est un sourire.