A propos de l’emploi fictif de Penelope
Fillon, le Canard Enchaîné écrit à la une :
« Les enquêteurs n’ont trouvé
aucun indice matériel, mais la trace de ses indemnités de
licenciement : 45 000 euros ! »
Edition à paraître mercredi 8
février :
Le Canard enchaîné révèle que la femme de
François Fillon a touché 45.000 euros d’indemnités de licenciement
de la part de l’Assemblée nationale.
"Les flics n’ont trouvé aucun
indice matériel du travail de Penelope, mais la trace de ses
indemnités de licenciement", écrit le journal sur son compte
Twitter et sur sa une au titre mordant : "Une preuve de plus que
Fillon sait encaisser !".
Ce montant de 45 000 euros risque
de faire augmenter la facture totale de l’argent touché par Penelope
Fillon en tant qu’attachée parlementaire. Et
l’information intervient alors que l’avocat de François Fillon
estime que l’enquête du parquet financier sur les soupçons d’emploi
fictif contient des « irrégularités ».
D’après l’hebdomadaire, Penelope
Fillon a perçu en août 2002 « 16.000 euros d’indemnités de
licenciement, soit l’équivalent de cinq mois de salaire »,
alors qu’elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du
suppléant de François Fillon, Marc Joulaud.
"Elle va cumuler deux salaires
durant un peu plus d’un mois. Bien plus efficace que Pôle emploi
!", ironise le journal.
"A l’époque, la législation ne
prévoit pas un tel niveau d’indemnités de licenciement pour un
collaborateur parlementaire", affirme encore Le Canard.
Ces indemnités portent sur la période
1998-2002, pendant laquelle Penelope Fillon a été rémunérée
comme assistante parlementaire de son époux (165.686 euros net de
salaires sur cette période, selon le site internet du candidat
Fillon).
Par ailleurs, en novembre 2013, quand
son époux a mis fin à son dernier contrat à l’Assemblée, Penelope
Fillon aurait touché d’après l’hebdomadaire « 29.000 euros »
d’indemnités de licenciement pour 17 mois de travail (rémunérés
65.839 euros net, selon le site internet de François Fillon).
Que savait-elle ?
Dans ce nouvel article, Le Canard
s’interroge aussi sur ce que savait Penelope Fillon. "Penelope
savait-elle qu’elle était si grassement rémunérée ? La question
a été posée lors de la conférence de presse. Question balayée
par Fillon", rappelle le journal.
"Si elle a dit aux enquêteurs
qu’elle ne se souvenait plus d’avoir signé son contrat
de travail, vérification faite, c’est bien sa signature qui figure
au bas du contrat signé avec son mari. A l’insu de son plein gré
?", conclut l’article.
http://www.bfmtv.com/politique/penelope-fillon-a-touche-45-000-euros-d-indemnite-de-licenciement-de-l-assemblee-1098389.html