Est-ce que
ce peuple damné appelé « peuple juif », cherchait-il
réellement à créer un état juif ? Ou bien, est-ce que l’antisémitisme, la
discrimination, le marquage, la dhimmitude, l’isolation et la haine permanente
dont il souffrait depuis son existence n’expliquent-t-ils pas sa fuite, tant
des pays d’Europe que des autres continents ?
Jusqu’où
irait la tolérance d’un peuple chassé, méprisé, dénigré, accusé des pires
malheurs, avant qu’il ne se révolte et réclame son « droit à vivre »,
« son droit à sa dignité », et « son droit à être fier
de ce qu’il est, c’est-à-dire JUIF ? »
N’était-ce
pas la contrainte et le sauve-qui-peut qui se trouvaient derrière la dispersion
et la réunion des juifs pour la recherche d’un abri sûr ? Les millions de
juifs, morts dans les camps de concentration ne sont que la partie visible de
l’iceberg… Pendant plus de deux mille ans, les juifs ont été persécutés partout
où ils se trouvaient. En France, les
juifs hésitent aujourd’hui à porter la Kippa, par crainte d’être assassinés par
un antisémite, quelles que soient ses motivations.
Dans le
fond, l’écho de ce fléau ne cesse de se répercuter.