Je réagis à ce qu’à dit Sarokozy, à savoir :
"par exemple en cas de refus d’un emploi correspondant aux qualifications de la personne ces droits devront être réduits. En cas de refus répétés, ils devront être supprimés. Il est temps de parler vrai. La solidarité c’est pour aider ceux qui veulent s’en sortir, pas pour protéger ceux qui ne font rien. »
Ce qui me gène et qui devrait être clarifié avant de villipender ceux parmi les chomeurs « qui ne font rien », c’est de savoir comment et qui juge le chercheur d’emploi sur l’offre d’emploi qui lui correspond ou non.
Sans ces réponses, cette proposition, en sonnant l’hallali contre une catégorie de la population en difficulté vise à faire croire que c’est les pauvres fainéants qui sont responsables des déficits publics et tient de la démagogie inique. Il attaque les chomeurs fainéants, sdf volontaires, mendiants agressifs, prostituées incitatrices, malades professionnels...etc etc
J’ai été chomeur plusieurs fois (je suis bac + 5) et franchement il est impossible qu’un conseiller sache mieux que moi ce que je peux faire ou non (j’ai eu tellement de propositions n’ayant rien à voir avec mes compétences, pourtant vastes). Le marché du travail est trop vaste et trop de compétences entre en jeu pour qu’on puisse mettre les chomeurs dans de petites boites.
Ensuite est ce que ça signifit que :
- l’on doive accepter un job loin de sa famille ? Habiter à l’hôtel ou en foyer ?
- Accepter des jobs sous rémunérés jusque par ce qu’ils sont disponibles ? Cela incitera à baisser les salaires.
- Acceptez des jobs sous qualifié. Par exemple est ce qu’un ingénieur devra accepter un job de manutentionnaire au smic ?
- En fin de compte c’est l’employeur qui décide de vous embaucher...que se passe t-il si l’ANPE vous envoie dans une entreprise une, deux, trois, dix fois et que l’employeur refuse à chaque fois ? (car c’est facile de ne pas se faire embaucher si on veut pas du job...)