J’ai approuvé votre
commentaire et notamment le terme de « fascisme financier »
pour Macron et ses soutiens : si le suffrage universel masculin
institué par la Deuxième République après la révolution de 1848
a été une tentative de démocratie politique, les détenteurs de
capitaux n’ont jamais cédé une parcelle de pouvoir économique à
ceux qui devaient vivre de leur travail. les peuples ont toujours
vécu sous la dictature des capitalistes.
Il a fallu des
luttes longues et longtemps sanglantes pour que des bribes de ce
pouvoir essentiel leur soit accordé par des patrons contraints et
forcés.
Cette dictature
économique s’est trouvé un führer, un caudillo, avec Macron, qui
sera secrètement à ses ordres.
Non au fascisme
économique, votons anti-Macron !
Or le vote blanc ou
nul n’est pas un vote anti-Macron, c’est au mieux un vote a-Macron,
la même différence qu’entre l’asepsie et l’antisepsie. Il faut un
vote actif pour détruire le microbe Macron !
Le fascisme
politique est « soft » en France, mais bien réel : il
consiste à utiliser tous les moyens pour tenir la main des
électeurs indécis pour le vote du « bon choix » comme le
disait avec mépris pour l’intelligence des citoyens, Giscard en
1981.
Le martèlement
incessant en faveur de Macron notamment sur les chaînes de TV
publiques qui devraient statutairement rester neutres est un déni de
démocratie. Ce sont elles qui ont le plus rabattu vers Macron les
votes de vieux peu diplômés qui « gobent » ce qu’on dit
dans le poste, pourvu que ce soit répété par des visages connus
comme celui de l’odieux Pujadas.
Non au fascisme
politique soft, votons anti-Macron !
À côté de ce
complot hyper-puissant, la menace fasciste du FN est inconsistante :
MLP ne pourrait à la fin de son mandat décider par un coup d’état
qu’elle reste au pouvoir et supprime les élections. Ni la police, ni
l’armée, ni le peuple ne le permettraient et elle le sait bien sûr.
Quant à des
dispositions racistes qu’elle pourrait prendre, elles seraient
déclarées inconstitutionnelles par le Conseil constitutionnel
puisqu’elle conserve la Constitution de la Vème République.
Sans compter que les
agents désignés pour exercer cette ségrégation, en premier lieu
les enseignants et les médecins, refuseraient ces actions sordides.
Donc « l’état policier » FN est un fantasme.
C’est plutôt les
ordres de violence extrême donnés aux policiers par le ministre de
l’intérieur « PS » pour la répression des manifestations
populaires entre autres à Notre-Dame-des-landes ou contre la loi El
Khomri qui donnaient un avant goût de ce qu’est un "état
policier".
Si MLP ne constitue
pas un danger pour la devise républicaine, elle présente aussi
l’avantage pour nous, qu’isolée politiquement, n’ayant pas de
majorité parlementaire, elle serait beaucoup plus facile à
combattre que Macron qui aurait, lui, le soutien de Bayrou, du « PS »
et de LR.
Je voterai
tactiquement Le Pen au deuxième tour.