D’un point de vue philosophique, la conscience est tout l’opposé de ce que l’auteur décrit. Descartes en donne une définition ample et complexe, Bergson la définit comme l’écart qui se crée entre les informations reçues et la réaction de l’être vivant. C’est la réaction différée - l’intervalle - qui crée la conscience sous la forme pensée. En aucun cas, celle-ci ne se réduit à une équation binaire simpliste de deux extrémités primaires : plaisir et douleur. D’ailleurs, entre ces deux pôles, il existe toute une palette de sensations et de de perceptions qui enrichissent la conscience.