Parler du ’travail’, c’est additionner des serviettes et des bouses de vache !
C’est la preuve d’un manque de travail des neurones que de ne pas s’en rendre compte. Donc, seuls les fainéants ou ceux qui s’adressent à des moutons béats, pour les piéger, commettent cette forfaiture qui consiste à amalgamer à la même valeur le salaire, disons, d’une aide ménagère, et celui de ceux qu’on nomme maintenant ’travailleurs du sexe’.
’Il faut se vendre !’ : telle est la devise de celles et ceux qui marchent dans cette combine !
La ’mondialisation’ c’est mettre sur le même marché, encourager avec la même monnaie, la protection du même service d’Ordre, et les mêmes applaudissements béats, l’activité des proxénètes et de leurs esclaves autant que le dévouement de celles et ceux qui mettent au péril leur vie pour survivre ou préserver la dignité de leur entourage.
’les gens préféreraient mourir que de réfléchir’ !
Dixit celui qui qui a su poser d’abord la question :
Tout d’abord : c’est quoi, le travail ?
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Il y a deux sortes de travail : premièrement, déplacer de la matière sur ou près de la surface de la terre ; deuxièmement, demander à d’autres personnes de le faire.
La première sorte est désagréable et mal payée ; la seconde est agréable et hautement payée.
La deuxième sorte de travail est susceptible d’extensions infinies : il y a non seulement ceux qui donnent des ordres,mais aussi ceux qui donnent des conseils quant à ce que l’on devrait donner comme ordres. ...’
cf B. Russell : éloge de l’otium