bonjour,
la question posée par la modification de la loi travail est , à mon avis, volontairement détournée grâce à ce « petit mot » , « fainéants », que je crois totalement calculé.
car la quantité de travail effectué n’est pas l’essentiel, comme veut le faire croire ce faux écart de langage.
c’est la finalité même du travail qui est en cause. Si le système d’emploi se dégrade au point de ne plus avoir d’horaires réguliers, la vie des familles devient une gymnastique infernale entre école, assistantes maternelles et impossible organisation de quelque rendez-vous que ce soit, sauf appel aux grands-parents si on a la chance que ces fainéants soient retraités. Pire encore, un travail précaire ou précarisé signe la fin du mode de vie « à crédit » (habitat, voiture, équipement) sur lequel repose l’économie liée à la consommation et à l’équipement des ménages, allant même jusqu’à rendre impossible la location d’un logement faute de « références ». Désastre économique, mort des familles, mal-logement, voilà le début, et sans parler de la dégradation du rapport humain dans le travail effectué sous une épée de Damoclès et du sentiment de crainte, méfiance suspicion qu’il génère..... et qui coupe la nation en deux couches si étrangères l’une à l’autre que la participation démocratique cède le terrain à l’abstention.